" Rapide...comme le vent. Silencieux...comme la forêt.
Mordant...comme le feu. Immuable...comme la montagne."
Takeda Shingen (1521-1573)
La garde est toujours pied droit en avant, selon la posture des sabreurs japonais d’autrefois. Ce n’est pas pour autant que l’on se défend que d’un seul côté, comme ont tendance à le croire ceux qui se confinent dans leur petite sphère...
Les bases techniques (Kihon wasa) ne comportent aucune forme d’attaque et se pratiquent à droite et à gauche en changeant la garde, puisqu’il s’agit avant tout d’éducatifs.
Toutes les techniques à mains nues sont très anciennes et furent pratiquées autrefois sur les champs de bataille. Elles sont propres à l’école Takeda bien que certaines sont très ressemblantes avec celles d’autres écoles sous des appellations différentes.
L’étude des ATEMI avec le tranchant de la main se pratique couramment, alors qu’elle est de plus en plus délaissée au sein de nombreuses écoles traditionnelles. L’entraînement sur le corps d’un partenaire s’effectue avec un gant spécial (SOGO).
En application, la plupart des techniques se terminent par une immobilisation au sol sous forme de clés de bras, du coude ou du poignet que l’on nomme au Japon AÏKI-GOSHIN-JITSU-WAZA et en Europe AÏKI-GOSHINDO-WAZA.
L’école TAKEDA RYU décerne ses propres grades et certificats ou Menkyo et n’est "inféodée" à aucun autre organisme national ou international. Son infrastructure est établie selon une hiérarchie interne.
Il faut maîtriser au moins trois disciplines pour prétendre exceller en SOBUDO (ensemble d’arts martiaux) et obtenir un certificat d’instructeur en AÏKI-GOSHINDO TAKEDA-RYU MAROTO-HA.